Organisation contre l'impérialisme américain.

Manhattan - Kaboul
28/01/2004

Cette chanson ramène les problèmes actuels à la simple idée que ce n'est que plus de violence dans un monde de sauvages. Issue du dernier album de Renaud, elle est l'une des plus parlantes sur les évenements du 11 septembre. Elle parle d'une fille Afghane symbolisant le sud et d'un Portoricain bien intégré aux ambitions et à l'optimisme démesurés dont le seul point commun est qu'ils sont morts pour des idéaux qu'ils ne partagent pas. A quand la fin du massacre ?

Petit Portoricain, bien intégré quasiment New-yorkais
Dans mon building tout de verre et d'acier,
Je prends mon job, un rail de coke, un café,

Petite fille Afghane, de l'autre côté de la terre,
Jamais entendu parler de Manhattan,
Mon quotidien c'est la misère et la guerre

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

Un 747, s'est explosé dans mes fenêtres,
Mon ciel si bleu est devenu orage,
Lorsque les bombes ont rasé mon village

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

So long, adieu mon rêve américain,
Moi, plus jamais esclave des chiens
Vite imposé l'islam des tyrans
Ceux là ont-ils jamais lu le coran ?

Suis redev'nu poussière,
Je s'rai pas maître de l'univers,
Ce pays que j'aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d'argile ?

Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisation,
Les armes, les drapeaux, les patries, les nations,
Font toujours de nous de la chair à canon

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant,
Pulvérisés, sur l'autel, de la violence éternelle

Auteur :
Renaud et Axelle Red

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