La page d'accueil d'un site d'informations financières de référence a été piratée hier par des activistes anonymes. Internet, lieu rêvé pour le vandalisme virtuel? La mésaventure survenue hier à Energylive a une nouvelle fois enfoncé la porte ouverte. Ce service professionnel (et payant) d'informations financières dans le domaine des matières premières énergétiques (pétrole, gaz) est considéré comme un site de référence, nous confirme un trader abonné.
Hier, en lieu et place de la home page habituelle, il s'affichait sur fond noir un délicat fuck USA Government
suivi d'un non moins élégant fuck Poizon BOx
. Un message concis, dont la portée donne le vertige, accompagné d'une adresse e-mail, paravent aussi impersonnel que les vandales. Ce message parasite est resté hier en place pendant de longues heures, profitant sans doute du fait que la Bourse de Londres, auquel le site est affilié, était fermée.
Si la cible primaire des cybervandales le gouvernement nord-américain est désormais un grand classique du détournement sur la toile. PoizonBOx l'est un peu moins. Il s'agit en fait d'un groupe de cybervandales concurrent. En mars dernier, selon le magazine en ligne ZDNet UK, il s'est notamment fait connaître en graffitant de la sorte quelques sites gouvernementaux anglais. Poizon BOx est aussi accusé par les autres rebelles
de la Toile d'utiliser pour son profit des failles sur des sites cibles déjà trouvées par d'autres. D'où cette extrême popularité dans le milieu.
Sites hackés de cette manière...
Auteur :
Le Matin / Edipresse online
IBM et les nazis par AIAS