Organisation contre l'impérialisme américain.

Mondialisation !
28/01/2004

Zorg et la mondialisation !

A l'origine, l'homme n'est pas fait pour vivre en grands groupes de milliers d'individus. Non, ça c'est réservé aux bovins. Il n'est pas fait non plus pour vivre en groupes de millions d'individus, vie sociale affectée aux insectes et au plancton. En groupe de milliards d'individus, il rejoint des schémas de vies sociales très mécanisées, pour ne pas dire robotisées ...

Non, l'homme, comme tous les grands singes, ses plus proches parents dans l'évolution animale, est adapté à de petites communautés de quelques dizaines d'individus. Au-delà, c'est le foutoir, mais l'homme aime bien le foutoir.

Quel est l'intérêt de vivre en petit groupe ? C'est que l'appréciation des capacités de chacun, celles utiles au bien-être du groupe, est simple. Impossible de se faire passer pour ce que l'on est pas. La force est reconnue, l'intelligence est reconnue, n'importe quelle qualité est reconnue et utilisée le moment venu.

Le groupe est cohérent et efficace dans son objectif : se perpétuer.

Bref rappel : l'homme dominant, celui qui présente le plus de qualités utiles au groupe, dispose de plus de femmes que celui qui est incapable d'attraper un lapin, de faire les pieds au mur ou de chanter autour du feu : les scouts ont mis la flamme .... Les femmes, d'ailleurs, préfèrent se partager celui qui est capable de les nourrir et de les protéger, elles et les mioches, plutôt que bénéficier de l'exclusivité de celui qui passe son temps au Bistrot de la Savane à faire du gringue à Chita moyennant les trois sauterelles qu'il a réussi à attraper péniblement.

La femme primitive n'a donc aucune morale, mais dispose de beaucoup de bon sens. Tellement, qu'elle admet même assez facilement de changer de groupe pour, à la longue, ne pas pondre des petits trisomiques 21 qui, à l'époque, étaient assez mal tolérés étant donné que personne ne savait compter. D'où l'on peut déduire que l'arithmétique rend humain et que les fachos et autres néo-nazis ne savent sûrement pas compter.

Aujourd'hui, la moindre tribu humaine représente, au bas mot, quelques millions d'individus. C'est-à-dire que la société humaine n'est plus gérable de manière simple, on ne sait plus qui est qui, qui est capable de quoi, l'on est en situation permanente de contact avec des gens qui n'ont pas d'intérêts directs ni communs avec nous ce qui, autrefois, était une exception.

La notion de groupe, dans lequel chacun est tributaire de l'autre, disparaît au profit de l'intérêt particulier égoïste que génère toute solitude. Ingérable pour cause de profusion d'individus, la société se fixe peu à peu des règles qui, ne respectant en rien l'évolution naturelle, amène doucement mais sûrement l'homme au statut de fourmi non dévouée mais soumise, de moins en moins capable de se prendre en charge, d'assumer sa vie qui, la plupart du temps, a autant de sens pour lui qu'une paire de roller pour un cul-de-jatte ou que la cressonnière de la voisine pour un émasculé mollasson de la hallebarde ex à glands.

Les hommes n'ont jamais été aussi nombreux pour finalement se sentir aussi seuls, fourmis sans phéromones, sans rien à partager avec ceux qu'elles côtoient sinon le grand abrutissement (asservissement) médiatique, politique et culturel.

Le problème essentiel vient donc du nombre :
Dans un groupe de quelques dizaines d'individus, les disparités sont faibles, les problèmes de n'importe qui étant immédiatement compréhensibles pour tous les autres. L'intérêt est commun, la solidarité est totale. Celui qui va contre et met ainsi en danger la structure est immédiatement isolé et supprimé.

Dans un groupe de plusieurs dizaines de millions d'individus, le dominant n'a non seulement aucune idée de ce qu'il domine, mais il est de plus incapable de le comprendre. Phénomène d'autant plus accentué que l'échelle hiérarchique est grande. Par exemple, fréquentant des présidents de très grandes entreprises, je n'ai jamais rencontré que des gens ne sachant rien de ce qui se passe aux échelons inférieurs à ceux de leurs collaborateurs directs qui, eux, le manipulent, ces derniers l'étant eux-mêmes à leur tour par l'échelon inférieur, etc ... imaginez ce que cela peut donner au niveau d'une nation !

C'est le schéma de l'individu dominant avec l'espèce à son service.
Dans ce cas, nous payons pour les conneries des "élites" sans en tirer aucun bénéfice (pollution de la planète, guerres, économies en faillite, Crédit Lyonnais, sang contaminé, mairie de Paris, Vilvorde, etc, toutes ces "affaires" qui ne sont que la face visible de l'iceberg, monument érigé par notre incompétence en travers de la route de notre espèce, alors transformée en véritable Titanic ethnologique).
Dans ce cas, comparé à ce que nous pourrions être, nous en sommes au stade de la barbarie et, rien que de nous observer, ça fait vomir les extra-terrestres. C'est pour ça que les OVNI se déplacent bizarrement ... étant donné qu'il n'y a pas d'essuie-glaces à l'intérieur, c'est pas fastoche à piloter avec tous ces glaires stomacaux qui encombrent le pare-brise.

Quel que soit le système politique, ceci sera vérifié. La seule différence se trouvera simplement au niveau de l'hypocrisie plus ou moins marquée des philosophies. Car, personne ne contrôlant rien, quiconque détient ne serait-ce qu'un pouvoir minime manipule et exploite à son niveau en quasi totale impunité. Pas pour un groupe, pas pour son entreprise ... pour lui et même pas toujours pour sa famille ! Vous pensiez vraiment que les pots de vin se limitent aux instances dirigeantes ?

Le système humain n'a donc plus aucun lien avec notre espèce, il est entièrement tourné vers le "profit". Nous allons voir maintenant comment ce concept, d'une stupidité telle que seul l'intelligence humaine pouvait le concevoir, va détruire notre civilisation ...

Donc, le système social humain, sur le fond, n'est guère plus évolué que la tribu chimpanzée dans laquelle le mâle dominant s'approprie tout laissant des miettes plus ou moins importantes aux autres en fonction de la hiérarchie du groupe.
Problème, ça ne se passe pas sur quelques kilomètres carrés de forêt mais sur des millions d'hectares ... et il n'y a pas qu'une tribu, mais des paquets de tribus.

Ainsi, en France, la réalité c'est qu'il y a aussi peu de solidarité entre deux villages distants de quelques kilomètres qu'entre deux tribus chimpanzées séparées par la même distance. De plus, comme dans la société chimpanzée, deux voisins auront strictement les mêmes conflits d'intérêt. Mais, jusque là, on peut encore considérer que tout va bien, l'homme n'étant encore à peu près qu'un animal comme un autre.

Le problème des villes pourrait être considéré comme une succession de villages collés les uns aux autres qu'on appellerait "quartiers". Mais là, déjà, c'est plus compliqué. Parce qu'avec un seul chef, tout ça c'est plus difficile à gérer, dans certains quartiers défavorisés par rapport aux autres les individus pouvant légitimement avoir une certaine tendance à la révolte. Nous entrons ainsi et déjà dans le système des conflits de masses, contrairement au système de remise en cause d'une domination individuelle par un petit groupe, voire un seul individu. La présence des "musclés", dans ce cas, se fait donc sentir ... jusqu'au moment où eux-mêmes n'oseront plus entrer dans ces quartiers.

Ensuite, il y a le pays, quand voilà qu'arrive le Monde, le début de la fin !

Parce qu'avec le Monde, la tribu humaine compte maintenant quelques milliards d'individus pas du tout préparés à ça, beaucoup trop individualistes pour ça car dotés d'un cerveau conditionné par des actions "réfléchies", réfléchies n'importe comment, mais réfléchies quand même.

Donc, pour que la mondialisation humaine fonctionne, l'homme doit devenir un robot.

Bon, dans les pays "développés" on y arrive assez bien, surtout grâce aux médias qui, sans cesse, nous fabrique une espèce de pensée unique. On n'est pas encore des robots mais, l'effet de masse jouant, la foule va quand même dans le même sens.
Dans les autres, faute de "moyens", le bon vieux coup de bâton dans les dents reste la meilleure manière de soumettre. Il présente cependant l'avantage de soumettre les comportements mais pas forcément les esprits, du moins pas tous ... là, il y a encore de l'espoir.


Dans les pays "développés", la vie n'est pas fastoche pour tout le monde non plus, mais là, il n'y a plus grand chose à espérer. Le système est simple : on démocratise. Le principe est super chouette : tout le monde participe au fonctionnement de la société.

Malheureusement, ça c'est le rêve .... l'espoir de l'anarchie galvaudé en démocratie.

Parce qu'en réalité, la démocratie est devenue, au fur et à mesure des développements technologiques de l'information, une vaste manipulation dont l'étau se resserre comme les cuisses de Germaine les soirs où elle veut pas jouer avec vous à la dinde farcie.

J'arrête la , ça chauffe ...

Zorg

Auteur :
Zorg

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